Pour lutter contre le charançon rouge du palmier, il existe différents traitements mais ils ne sont pas tous aussi efficaces. Il faut savoir que ce coléoptère ne se laisse pas tuer facilement car il est le plus souvent logé au cœur du bois et il faut pouvoir l’atteindre.
De plus, il est important de voir les dégâts que cause le charançon rouge du palmier à chaque arbre afin de pouvoir le soigner correctement. Il est aussi nécessaire de traiter le palmier en hiver car à cette époque de l’année, le charançon rouge du palmier ne peut pas voir. Vous pourrez donc traiter vos palmiers à l’aide d’insecticides ou bien encore avec un mastic pour recouvrir les plaies de l’arbre et surtout éviter que le charançon rouge du palmier ne puisse refaire ses œufs.
Afin de combattre efficacement ce coléoptère très nuisible, un arrêté est paru le 15/12/2014 afin de le tuer. Avec ce décret de lois, 3 périmètres ou zones ont été prévus. Ces dernières sont définis en fonction de la distance qui les sépare du lieu du foyer où sévit le charançon rouge du palmier.
La zone 1 est dans un rayon de 100 m autour du palmier infecté ou du piège mis en place. La zone 2 (zone de sécurité) est de 100 m autour de la zone infecté (zone 1). Puis la zone 3 (zone tampon) est de 10 km autour de la zone 2.
Lorsque vous habitez dans les deux première zones, vous devez faire surveiller tous les mois vos palmiers pour voir s’ils ne sont pas atteints par le charançon rouge du palmier. Pour les 3 zones, il faut mettre en place un système de piège afin d’éradiquer le charançon rouge du palmier et réaliser de la prospection visuelle.
Il existe un traitement préventif afin d’éviter que les palmiers ne soient infectés par le charançon rouge du palmier puis un traitement curatif pour détruire les larves et les charançons rouge du palmier et la dernière solution est d’abattre les arbres qui sont trop malades.
Pour traiter de façon préventif, il existe différents remèdes comme l’imidaclopride dosé à 200 grammes par lite. Ce dernier est un puissant insecticide chimique très utilisé à travers le monde. Il sert comme un puissant neurotoxiques contre les insectes. Une autre solution préventive est d’injecter du benzoate d’émamectine au cœur du palmier malade. Il faut faire une injection de cette insecticide systémique tous les ans. Ce produit est d’ailleurs autorisé en France afin de lutter contre le charançon rouge du palmier.
La troisième solution est l’utilisation des nématodes entomopathogènes. Ces derniers sont des petits vers ronds qui vont tuer les larves des charançons rouge du palmier au cœur de l’arbre. Cette solution est plus naturelle et écologique que les deux premières. Ces nématodes vont infecter les larves en vivant dans leurs corps.
Pour effectuer un traitement curatif il faut combiner les deux premiers choix du traitement préventif à savoir l’utilisation de l’imidaclopride plus l’injection du benzoate d’émamectine. De plus, il faudra aussi assainir mécaniquement les palmiers. Il faut savoir que le traitement curatif peut aussi amener à la destruction du palmier si ce dernier est trop malade.
Lorsqu’un palmier est infecté par le charançon rouge du palmier, il existe deux cas qui dépendent du fait que le bourgeon terminal soit attaqué ou non.
Si le bourgeon terminal est attaqué, il faut détruire le palmier car ce dernier va finir pour mourir en quelques mois. Il faut noter qu’avant de le couper, il faut lui faire un traitement soit en pulvérisant un produit contenant de l’imidaclopride 200 grammes par litre ou alors en injectant une solution à base de benzoate d’émamectine.
Si le bourgeon terminal est sain alors on peut envisager d’assainir le palmier. Pour cela, il va falloir ôter tous les tissus qui ont été infectés par le charançon rouge du palmier (les palmes et le cœur du palmier) puis il faudra curer les galeries creusées par les larves de charançon rouge du palmier. Dans le même temps, il faut mettre en place un protocole pour assainir les palmiers en bonne santé mais qui peuvent être attaqués par le charançon. Cette zone est d’un rayon de 100 m autour du palmier qui est contaminé ou d’un piège pour le charançon). Pour cette stratégie, on utilise généralement des nématodes entomopathogènes, des insecticides, des injections de benzoate d’émamectine.